Le 17 septembre 2022, Soeur Hélène a prononcé ses voeux perpétuels en l’Eglise Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus de Grand Dakar. CLIQUER pour lire l’article
Le 11 septembre, à la paroisse Saint-Roch de Châtellerault, Sr Marie-Jo TREMBLAY a annoncé qu’elle quittait la paroisse pour une nouvelle mission. Voici son témoignage :
Je vous annonce que je vais quitter Châtellerault demain. J’ai vécu 11 ans de présence et à Targé et Châteauneuf. Aujourd’hui la Congrégation m’appelle à rejoindre une communauté de religieuses pour être au service des personnes âgées. Avant de partir, je tiens à remercier toutes les personnes que j’ai rencontrées, dans l’Eglise, dans la société. Au Resto du Cœur, beaucoup de personnes en difficulté financière et morales frappent à la porte, elles sont sont en quête de nourriture, mais aussi, d’écoute, d’accueil, de compréhension, de respect. Ce sont des personnes qui ont soif d’être reconnues dans leur dignité. Au jardin d’insertion de Senillé, des personnes en recherche de travail, viennent pour se mettre au boulot et être accompagner dans leur recherche. Etre là tout simplement pour être avec, écouter, encourager, parler, soutenir. C’est la même réalité qui se vit au Mouvement Vie Libre. Mouvement qui accueille des personnes malades alcooliques qui aspirent à une autre vie. La soif de s’en sortir.
Merci à vous tous de m’avoir accueilli. J’ai reçu de chacun de vous un message de l’Evangile.
Je vous laisse en souvenir le message du Pape François dans Fratelli Tutti .(n° 277) « Si le message de l’Evangile cesse de vibrer en nous … si la musique de l’Evangile cesse de retentir, sur nos places, sur nos lieux de travail, dans la politique et dans l’économie, nous aurons éteint la mélodie qui nous pousse à lutter pour la dignité de tout homme et de toute femme. »
Pour nous tous, la source de dignité humaine et de fraternité se trouve dans l’Evangile de Jésus-Christ.
Bonne année pastorale à vous tous. Merci et au revoir .
Marie-Jo
Le père Jean-Luc VOILLOT, curé de la paroisse pendant plusieurs années, a tenu à exprimer son action grâce pour toutes les années de services pastoraux sur Châtellerault. « Une petite communauté qui rayonnait humblement de l’Evangile répondant à la dynamique missionnaire du Pape François. Être présent et attentif aux « périphéries existentielles » de notre monde contemporain !
Sr Eliane LOISEAU, supérieure régionale, rappelle l’histoire des Soeurs sur le Diocèse.
En tant que responsable de la région France des sœurs missionnaires de l’Evangile, je suis venue partager ce temps fort de votre vie en Eglise à l’occasion de votre démarrage d’année. Je voulais vous informer moi-même d’une décision que nous avons prise en dialogue avec Sr Marie Jo Tremblay.
De gauche à droite : Sr Denise BARBARDIN, Sr Eliane LOISEAU, Sr Marie-Jo TREMBLAY, Sr Annick LOUERAT
Nous l’appelons à quitter Châtellerault où elle vivait dans une communauté reliée à d’autres sœurs, Sr Marie-Claire Lourd vivant à Châtellerault décédée au cours de l’année et Sr Denise Barbarin en mission actuellement à Jaunay Clan. Nous avons demandé à Marie Jo un service de Congrégation pour assurer un soutien, une présence dans une communauté de sœurs ainées dépendantes à Bellevigne en Layon dans le Maine et Loire.
Je tiens à la remercier pour sa disponibilité car je suis bien consciente que c’est un choix couteux pour elle, je reconnais toute la richesse des liens tissés avec vous, avec les associations qui luttent pour remettre debout les exclus. Cette mission est au cœur de notre charisme de SME et nous sommes heureuses quand nous pouvons le vivre en partenariat avec d’autres acteurs qui ont le même objectif.
C’est une page de notre histoire missionnaire qui est en train de se tourner dans le diocèse de Poitiers et surtout dans votre secteur pastoral.
Je rappelle quelques dates et lieux de mission. 1851 Montmorillon, Pleumartin, Martheze, Ouzilly, Leigné sur Usseau, la Roche Posay, St Sauveur, Targé, Jaunay clan, Châtellerault en 2018.
171 ans de mission :
Education : école, collège, soutien scolaire,
Santé: soins à domicile, dispensaire travail social
Notre type de présence a beaucoup évolué liée à l’évolution de la société et aux appels de l’Eglise. Nous sommes aujourd’hui devant une nouvelle étape de notre histoire. Nous devons repenser notre manière de vivre, le vieillissement en solidarité avec une population vieillissante. Nous participons à des projets de Béguinage et nous mettons en place des communautés adaptées au grand âge.
Le 17 septembre 2022, la communauté inter-congrégations de Sainte-Mère-Eglise a dit au revoir et a accueilli les nouvelles sœurs qui prendront désormais le relais à la Maison de la Paix.
En présence de l’Evêque Mgr LE BOULC’H, de nombreux amis et paroissiens, des sœurs des congrégations, une belle célébration de « passation » de relais a permis de rendre grâce du chemin parcouru depuis 10 ans et de transmettre la flamme sous la forme de la colombe de la Paix.
C’est une belle expérience de présence et de partenariat entre la communauté, les Amis de la Maison de la Paix et la paroisse.
Ce partenariat a permis l’aboutissement de la rénovation de la Grange de la Paix qui est un lieu incontournable pour les touristes ou pèlerins venus sur les traces du débarquement.
C’est un nouveau lieu d’Eglise pour tous au carrefour de la culture, de l’histoire, de la mémoire. Un lieu où on peut faire silence et surtout y rencontrer des acteurs au service de la recherche de sens et d’intériorité, de formation à la Paix et à la réconciliation.
Avec la nouvelle communauté composée de 2 sœurs du Carmel St Joseph, et 2 sœurs protestantes de Granchamp en Suisse, ce sera une communauté à vocation contemplative et œcuménique. Une nouvelle couleur pour la mission dans cette région marquée par l’histoire.
Sœur Chantal remercie sa congrégation d’avoir été associée à cette riche expérience pendant 4 ans.
Sr Marie-Paul CROMER de St Jean de Bassel, sr Anne-Françoise ANGOMARD de Notre Dame du Mont Carmel, et Sr Chantal PIOU, Missionnaire de l’Evangile, toutes trois partent vers une nouvelle misssion et ont exprimé leur remerciement :
Des pépites. A l’occasion d’une visite dans l’espace de silence à la Grange, une personne a dit en sortant : « Je vois comme des pépites accrochées aux parois de ce dôme mystérieux. La lumière les fait danser devant mon regard attiré vers le haut. C’est merveilleux ». Les mots qui viennent sont souvent l’étonnement, la curiosité, l’émerveillement, la paix, la douceur, la beauté.
Au moment où nous partons ailleurs pour répondre à une autre mission confiée par nos congrégations cette image des pépites anime notre cœur, assure notre marche. Bien sûr, ce n’est jamais facile de quitter ceux qu’on aime et avec qui nous avons marché depuis 10 ans, 6 ans, 4 ans. Nous recueillons et nous faisons mémoire précieusement de ces moments forts, ces événements qui ont permis de dessiner un beau chemin au service de la Paix. Un chemin lumineux qui ne nie pas les difficultés et le travail important des uns et des autres ensembles. Souvent travail de fourmis que personne ne voit mais qui tisse des fils lumineux et fraternels . Des traces en sont témoins ; le Festival de la Paix, les temps forts de Noël, des conférences nombreuses avec des invités de marque, des fêtes et la musique autour du jardin de la paix, le partage des artistes peintres, les si nombreuses relations de voisinage proches et plus lointains. De nombreux hôtes ont ouvert nos horizons à l’international, des jeunes, des enfants, des religieuses de nos congrégations, des visiteurs de tous bords, C’est un chantier passionnant et rugueux tout à la fois. Il force notre admiration pour vous tous qui avez été au coude à coude dans cette œuvre collective de construction et d’éducation à la Paix. La Paix dans les cœurs, dans nos familles, nos communautés, notre cité.
Avec l’équipe de pilotage et avec vous tous, nous avons cherché ensemble comment traduire cette conviction que la paix n’est pas encore arrivée, elle se fait désirer plus que jamais. Elle demande des acteurs engagés et convaincus qu’il faut s’y mettre. C’est urgent.
Avec les nouvelles sœurs qui arrivent, ce sera l’occasion de déployer la joie de servir la Paix avec de nouvelles facettes. Nous faisons confiance à cette flamme qui se communique et ne demande qu’à briller au milieu de nos nuits et dévoiler de nouvelles pépites.
Chacune de nous est très reconnaissante de ce qui vous avez partagé avec nous, nous vous remercions infiniment.
Vous savez que vous aurez toujours une place privilégiée dans notre cœur. MERCI !
A d’autres demain sur le chantier de la PAIX, ici, et ailleurs.
Le dimanche 11 septembre 2022, la communauté paroissiale de la ste Trinité à Caen a dit au revoir à la communauté des soeurs de Vaucelles.
Au cours d’une célébration très animée, pendant laquelle le baptême d’un bébé par immersion a eu lieu, la communauté a dit au revoir. Un au revoir qui est un départ après 13 années de présence.
Sr Colette Bence s’est exprimée au nom de toutes :
« Nous quittons avec regret pour deux raisons, l’une plus sentimentale : Vaucelles est le lieu de fondation de la communauté du Bon Sauveur en 1723, les premières sœurs ont vécu durant 13 ans à 50m de l’église. Saint Michel était leur lieu de prière jusqu’à ce que l’exiguïté des locaux les poussent à s’installer rue d’Auge qu’elles devront quitter à la Révolution.
Mais la raison principale est que nous nous sentions en mission d’Eglise en habitant au presbytère, présence évangélique, modeste certes, mais présence concrète, selon la mission qui avait été confiée à la communauté il y a 13 ans par Mgr Pican qui demandait aux sœurs « d’assurer une présence de la vie religieuse sur le relais Saint Michel et par extension sur la paroisse de la Trinité sous l’autorité du curé en s’investissant dans les activités pastorales. »
Depuis 13 ans, un certain nombre de sœurs se sont succédées à Saint Michel pour des temps plus ou moins longs, chacune s’est investie selon ses capacités et les besoins de la paroisse au service de la liturgie (obsèques, familles en deuil, visites à des personnes âgées, isolées etc…) et pour des services caritatifs. Certains engagements étaient extra paroissiaux. Nous avons aussi essayé d’être une maison ouverte qui répondait aux personnes sonnant à la porte pour des motifs très divers, souvent avec un besoin d’être d’écoutées.
Nous nous sommes efforcées d’être présentes à la vie du quartier en participant à l’une et l’autre association. Ces dernières années le Covid a réduit les engagements. Nous y avons vu la possibilité d’un témoignage évangélique près de personnes souvent non chrétiennes.
Nous allons être dispersées de Rome à Albi en passant par le Cotentin et la région parisienne. En partant, nous avons un souhait : que d’autres personnes puissent aller habiter le presbytère et y poursuivre une mission ecclésiale. Nous allons porter cela dans notre prière, nous n’oublierons pas Caen et la paroisse de la Trinité. Nous vous demandons de porter chacune de nous dans votre prière et nous vous assurons de la nôtre. Nous souhaitons à chacun, chacune, dynamisme et zèle missionnaire, bonne année pastorale à tous. »
Cette fermeture s’ouvre vers d’autres missions. Nous les accompagnons de notre affection fraternelle et notre prière.