Les responsables de communautés au travail

Le corps des responsables de communautés a pris chair !

Le dimanche 31 mai, plus de quarante responsables de communautés des Sœurs Missionnaires de l’Evangile se sont retrouvées à Lisieux pour une journée de partage. Sr Colette et son conseil étaient présentes comme aussi Srs Thérèse et Lucienne, respectivement régionales du Sénégal-Guinée et de Madagascar ainsi que Sr Sidonie déléguée pour la Centrafrique.

Emotion de voir ce corps de responsables réuni pour la première fois, comme concrétisé et rendu visible. Première occasion de nous connaître, nous toutes appelées à la même mission ! Mais impossible désormais, comme l’a dit l’une de nous, d’essayer de se repérer à l’aide de nos anciennes croix pour retrouver le prénom de l’une ou l’autre ! Toutes Sœurs Missionnaires de l’Evangile, toutes portant la même croix.

La journée fut riche de temps de prière… d’échanges en groupes …

 

Le matin, ce fut un réel et bon partage, à partir des questions que chacune avait préparées :

1-« Comment j’envisage notre contribution particulière, comme responsables de communauté, à cette étape de « Fondation » de la congrégation ?

• Qu’est-ce qui me rend heureuse dans ma mission de  responsable de communauté ?
• Qu’est-ce qui est plus difficile ?
• 2-Dans les constitutions, qu’est-ce qui me soutient particulièrement au niveau de cette mission ?

Que nous venions d’Irlande, d’Espagne ou d’ailleurs, nous nous retrouvions bien dans les différentes situations évoquées. Nous n’oublierons pas ce partage de la vie de chacune.

Ensuite, Sr Thérèse Revault, Fille du St Esprit, qui animait la journée, est intervenue confrontant les invitations du Pape François dans « La Joie de l’Evangile » avec les points de nos constitutions. Un éclairage qui nous invite à continuer de telles manières d’assimiler nos constitutions.

L’après-midi, après un temps d’intériorisation, nous avons pu dégager quelques points d’attention pour l’avenir. Approfondir nos constitutions, partager la Parole de Dieu sont certainement les deux plus essentiels. Et bien sûr, ça vaut pour tous les pays !

Comment s’est clôturée cette journée tellement fraternelle, joyeuse, toute dans la lumière de la fête de la Visitation ? Avec un souhait fortement exprimer : Il faudra recommencer !

Les Sœurs Missionnaires de l’Evangile en fête !

Que se passe-t-il à l’église du village de Bretteville sur Odon ce samedi matin 30 mai ? Un grand évènement !

La première fête patronale de la nouvelle congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Evangile. C’est en effet la Visitation que cette « jeune » congrégation a choisi pour fête. Jeune congrégation qui n’a pas encore un an, mais qui puise ses racines dans le passé des quatre congrégations qui lui ont donné naissance en se regroupant en 2014 : Sœurs de la Charité Sainte Marie et de Saint Charles d’Angers, Filles du Bon Sauveur de Caen et Sœurs de la Sainte Famille de Nantes, fondées aux XVIIème, XVIIIème, XIXème siècles, toutes engagées « au service des pauvres », chacune à sa manière propre.

La Visitation sera leur fête, cette démarche de la jeune Marie portant Jésus en elle qui part en hâte visiter sa cousine Elisabeth, elle-aussi enceinte en sa vieillesse. Il faudra partir, comme Marie, avec Marie… Mais cette année, c’est un grand jour : chaque sœur va recevoir la croix de congrégation et les constitutions. Joie pour toutes celles qui ont pu venir, joie de la présence de représentantes des neuf pays où des sœurs sont en mission. Les couleurs des foulards chantent la variété des participants : le jaune des sœurs, l’orangé des amis, le vert des partenaires laïcs des institutions, le rouge des prêtres…

L’Eucharistie est festive dans l’église si joliment ornée.

Quand vient le moment de la bénédiction des croix, et la remise àchaque sœur par Sr Colette, la supérieure générale, l’émotion est palpable.

Toutes la même croix ! Toutes la même Règle de Vie !

Toutes ensemble appelées à partir en hâte comme Marie, car la mission ne souffre pas de délais ! Le Seigneur nous attend partout « là où la vie est plus menacée ou plus fragile … là où l’Amour est méconnu ». Les constitutions nous le disent « Le Père attend de nous que nous nous mettions au service de son Amour, en nous mettant au service des hommes et des femmes de ce temps, en particulier du plus pauvre ».

La fraternité redynamisée, le cœur plein de joie, chacune repart qui au Sénégal, à Madagascar, en Guinée ou en Centrafrique, qui à Albi ou à Angers, à Nantes ou à Amiens, ou encore en Irlande ou en Espagne, en Italie ou au Pays de Galles … Toutes ensemble